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Explore les  6 différences clés entre le Taichi et le Qigong

Taichi et Qigong : Les distinctions clés pour une compréhension approfondie

Lorsqu’il s’agit de démêler la différence entre le Taichi et le Qigong, deux pratiques ancestrales pratiquées en Asie, de nombreux amateurs et praticiens se retrouvent face à un défi. Bien que ces deux formes d’art corporel partagent des racines communes et des principes philosophiques similaires, elles se distinguent par des aspects uniques tant dans leur exécution que dans leurs objectifs.

Au sein de l’association AFMART, où nous enseignons avec passion le Taichi dans les styles Yang et Chen, ainsi que plusieurs formes de Qigong, dont les Baduanjin, les Cinq Animaux, et le Qi qong des Poumons. Nous sommes bien placés pour clarifier ces différences entre Taichi et qigong. Cet article vise à éclairer les pratiquants et les curieux en soulignant les particularités qui définissent le Taichi et le Qigong, tout en célébrant leur complémentarité.

Différence N°1. Objectifs et Applications:

Le Taichi, souvent considéré comme une forme de méditation en mouvement, est également un art martial interne. Il vise à cultiver l’énergie (Qi) tout en enseignant des techniques de défense. En revanche, le Qigong se concentre principalement sur le renforcement de la santé et la guérison, utilisant des exercices pour accumuler et équilibrer le Qi dans le corps.

Le Qigong des poumons pour améliorer sa santé respiratoire

Différence N°2. Complexité des Mouvements :

Le Taichi, particulièrement dans les styles Yang et Chen, implique des séquences de mouvements complexes et des postures qui demandent une grande coordination et équilibre (confère article sur le taichi des 24 mouvements). Le Qigong, avec des formes telles que les Baduanjin ou le Qigong des Poumons, se caractérise par des mouvements plus simples et répétitifs, accessibles à tous les âges et niveaux de compétence. Cependant il existe des exceptions. Le qiqong des 5 animaux dans sa forme ancienne que nous enseignons est considéré comme complexe et nécessite un certain niveau pour être pratiqué.

Différence N°3. Approche de l’Entraînement :

Dans le Taichi, l’accent est mis sur la fluidité, la précision des postures et la transition harmonieuse entre elles. Le Qigong, cependant, met davantage l’accent sur la relaxation, la respiration, et la méditation, favorisant une approche plus contemplative.

Différence N°4. Rythme et Vitesse :

Le Taichi, particulièrement dans le style Chen, peut intégrer des mouvements rapides et explosifs. Le Qigong, en revanche, se pratique généralement à un rythme lent et constant, facilitant une immersion profonde dans chaque mouvement.

Quelques exemple des pratiques du Qigong et du Taichi

Différence N°5. Fondements Philosophiques :

Bien que les deux disciplines s’enracinent dans la philosophie taoïste et la théorie des cinq éléments, le Taichi intègre des aspects philosophiques qui influencent son approche martiale et méditative. Le Qigong reste plus centré sur la médecine traditionnelle chinoise et le bien-être général.

Différence N°6. Nature de la pratique :

Le Qigong est une pratique essentiellement auto centrée où l’on va chercher à approfondir sa connaissance intérieure et les relations avec l’univers autour de soi. En Taichi à main nue ou avec armes ont va aller plutôt chercher un travail de relation avec les autres (en lien avec les origines martiales de cet art).

Conclusion : Une Complémentarité Incontestable

Il est essentiel de noter que, malgré ces distinctions, le Taichi et le Qigong ne sont pas mutuellement exclusifs. Au contraire, ils sont profondément complémentaires. L’approche dynamique du Taichi alimente la pratique plus méditative du Qigong, et vice versa. Au sein de l’association AFMART, nous croyons fermement que ces deux arts, en s’alimentant mutuellement, offrent un chemin holistique vers la santé, la sérénité et l’équilibre intérieur.

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Le Taichi aux Jeux Olympiques: Un sport de haut niveau

Le Taichi, plus qu’une simple forme d’exercice méditatif, est également un sport de haut niveau pratiqué dans de nombreux pays. Récemment, sa reconnaissance a atteint un nouveau sommet avec son introduction aux Jeux Olympiques de la Jeunesse.

Un aperçu du Taichi

Originaire de Chine, le Taichi est souvent associé à des mouvements lents et fluides qui favorisent la relaxation et l’équilibre intérieur. Cependant, au-delà de cette façade tranquille, le Taichi est aussi un sport de haut niveau complexe, exigeant une maîtrise technique, une force, une endurance et une concentration intenses.

Le Taichi en tant que sport de compétition

Dans certains pays, notamment en Chine, le Taichi est considéré comme un sport compétitif de haut niveau. Les athlètes s’entraînent pendant des années, perfectionnant leurs routines pour des compétitions nationales et internationales. Le sport combine à la fois des formes traditionnelles (appelées « taolu ») et le combat à mains nues ou avec armes, connu sous le nom de « sanshou ».

Je vous recommande fortement d’aller voir sur internet des vidéos de compétitions internationales de Taichi. Le niveau technique sportif est exceptionnel !

L’introduction aux Jeux Olympiques

Reconnaissant la complexité technique et la rigueur athlétique du Taichi, le Comité International Olympique a récemment introduit cette discipline comme discipline pour les prochains jeux Olympiques de le Jeunesse au Sénégal en 2026. C’est un grand pas en avant pour la reconnaissance occidentale du Taichi, qui était auparavant relégué au statut d’exercice de bien-être.

Il n’y aura cependant pas de Taichi aux jeux olympiques de Paris 2024.

Le Wushu aux Jeux Mondiaux et jeux asiatiques

Le Taichi fait partie de la pratique du Wushu qui l’englobe avec le Kungfu, Le Sanda (combat). Les Jeux Mondiaux, qui se tiennent tous les quatre ans, représentent une plateforme pour des sports non-olympiques d’exprimer leur virtuosité. Le Wushu y a été introduit en 2001 et est devenu rapidement l’une des disciplines les plus populaires.

En tant que sport traditionnel de l’Asie, le Wushu figure parmi les disciplines des Jeux Asiatiques depuis 1990.

Conclusion

Le Taichi, malgré sa réputation d’exercice méditatif, dispose aussi d’une facette sportive est peut être à ce titre un sport exigeant qui mérite d’être reconnu sur la scène internationale. Son introduction aux Jeux Olympiques n’est qu’un exemple de la manière dont le monde commence à reconnaître la place de cet art ancestral.

TaiChi et équilibre

Le Taichichuan est un art martial chinois traditionnel qui met l’accent sur la fluidité des mouvements et la méditation en mouvement.

La pratique du Taichichuan offre de nombreux bienfaits pour l’équilibre, tant sur le plan physique que mental.

Voici quelques raisons pour lesquelles cette discipline est bénéfique pour l’équilibre :

  1. Renforcement musculaire
  2. Amélioration de la proprioception
  3. Concentration et conscience corporelle
  4. Mobilité articulaire
  5. Réduction du stress
  6. Adaptabilité

En pratique même une forme courte comme les 13 positions ou la série des 24 mouvements offrent l’occasion de réellement améliorer son équilibre.

Un exemple concret ? Facile ! Lors de la série des 24 positions toutes les transitions entre postures se font en équilibre sur une jambe. A cela s’ajoute le fait que la lenteur dans l’exécution des mouvements oblige les pratiquant à particulièrement travailler sur leur équilibre lors de l’exécution. On travaille donc l’équilibre sans y penser !

En résumé, la pratique du Taichichuan est bénéfique pour l’équilibre grâce à l’amélioration de la force musculaire, de la proprioception, de la concentration, de la mobilité articulaire et de la réduction du stress. De plus, la pratique régulière de cet art martial aide à développer l’adaptabilité et la conscience corporelle, contribuant ainsi à un meilleur équilibre global.